Juin 2020 : l’Alliance du Commerce dans les médias

24/06/20Revue de presse

Loyers

Fashion Network, le 3 juin : Loyers commerciaux : la médiation de Bercy n’a pas séduit les enseignes

  • « Bercy annonce que les enseignes d’habillement et grands magasins refusent de signer la charte issue de la médiation entre bailleurs et commerces locataires. En effet, ni l’Alliance du Commerce (grands magasins, enseignes habillement chaussures) ni la fédération Procos pour le commerce spécialisé (…) n’ont validé la charte. En face, le Conseil National des Centres Commerciaux a annoncé son intention de ratifier le document. »

L’Express, le 4 juin : Guerre des loyers du confinement : accord en trompe-l’oeil entre bailleurs et commerçants (article en PDF)

  • « En réalité les discussions entamées fin avril n’ont jamais pris la bonne tournure pour les représentants des commerçants. Aucun engagement significatif n’a été pris du côté des bailleurs. Ils nous baladent depuis trois mois avec des propositions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux, déplore Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »
  • « La guerre des loyers, elle, a toutes les chances de se déporter sur le champ de bataille judiciaire. Cela va se régler de gré à gré, et faute d’accord dans des procédures de contentieux. On voulait l’éviter, car cela nuit aux relations de long terme avec les bailleurs, conclut Yohann Petiot. »

Fashion Network, le 4 juin : Yohann Petiot (Alliance du commerce) : « Le gouvernement a laissé tomber les enseignes » (article en PDF)

  • « Si vous voyez ceux qui signent cette charte, il n’y a pas grand monde. Ce qui illustre la supercherie de la charte, et la mauvaise volonté des bailleurs. C’est un échec. Et un échec malheureux car le secteur connaît justement une situation de crise exceptionnelle et a besoin de soutien. Mais les bailleurs ne sont pas au rendez-vous. Nous n’avons jamais senti de mobilisation du gouvernement pour que cette médiation soit réussie et pour inciter les bailleurs à faire des gestes suffisants pour sauver nos commerces. C’est donc bien un échec. Et nous appelons maintenant le gouvernement à mettre en place un véritable plan de soutien pour le secteur. »

Les Echos, le 4 juin : Les grandes enseignes rejettent la médiation sur les loyers commerciaux

  • « Quinze grandes fédérations, dont la Fédération française de la franchise, l’Alliance du Commerce (450 enseignes pour 27.000 points de vente) et Procos (300 marques, 60.000 magasins) ont, en revanche, marqué leur opposition à la charte
    dans un communiqué. « Nous dénonçons fortement les propositions formulées. Limitées, non contraignantes, déséquilibrées et excluantes, elles témoignent de l’incompréhension totale d’une majorité des bailleurs des conséquences graves de la crise du Covid-19 pour notre secteur », écrit le texte publié mercredi par les représentants de H&M, Kiabi et autres. »

Ouest-France, le 4 juin : Loyers commerciaux : la bataille continue

  • « Tout cela reste à la main des bailleurs, sans qu’il n’y ait aucune contrainte. »
  • « Le report d’un trimestre de loyers est déjà largement appliqué. Nous demandons une annulation pure et simple pour la durée du confinement. »
  • « Le secteur redoute des défaillances en série, alors que plusieurs grandes enseignes sont déjà dans la tourmente : Orchestra, La Halle, JB Martin, Camaïeu, etc. Yohann Petiot n’exclut pas que la question des loyers vire à la bataille juridique. »

Figaro, le 8 juin : Immobilier : bailleurs et commerçants s’affrontent sur le paiement des loyers du confinement

  • « Le loyer représente jusqu’à 20% du chiffre d’affaires d’une enseigne, souligne Yohann Petiot, directeur général à l’Alliance du Commerce (grandes enseignes). Pour certaines, c’est le premier poste de dépense. Lorsque l’on fait zéro chiffre d’affaires pendant deux mois, la charge du loyer devient insoutenable. Certaines enseignes jouent dans ce combat leur survie. »

Consommation/Conjoncture

Le Figaro, le 2 juin : Commerce : les bonnes surprises du déconfinement

  • « Globalement, le chiffre d ‘affaires était en recul de 5% la semaine dernière dans le secteur de l’habillement. Mais les chiffres sont meilleurs pour l’enfant, et moins bons pour les enseignes ciblant une clientèle âgée, appelée à rester chez elle pour se protéger du Covid, constate Yohann Petiot, délégué général de l’ Alliance du Commerce. Certaines d ‘entre elles déplorent une baisse de leurs ventes de l’ordre de 70%. »

Les Echos, le 9 juin : ENTREPRISES Le commerce repart, mais les incertitudes sur le pouvoir d’achat des Français demeurent

  • « Selon Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du Commerce, qui regroupe les grandes enseignes de vêtements et de chaussures (450 marques, 27.000 points de vente), la semaine dernière, nous étions à -11% en termes de chiffre d’affaires [par rapport à la même semaine de l’année passée, NDLR]. Les achats de rattrapage pour les enfants se sont estompés. La météo a changé et a eu un effet négatif. Restent plusieurs points positifs : la fréquentation progresse, même si elle demeure inférieure de 20 à 30 % à la normale. Et les clients qui se déplacent achètent plus. »
  • « Les experts constatent cependant la situation critique du commerce parisien. Les touristes manquent aux grands magasins du boulevard Haussmann. Le navire amiral des Galeries Lafayette n’avance qu’à 40 ou 45 % de sa vitesse de croisière. Les Franciliens aussi, qui sont encore nombreux en télétravail et rechignent à reprendre le métro. Les vacances arrivent et les grandes villes vont se vider. Les soldes fixés au 15 juillet viendront tard pour provoquer le retour du shopping, s’inquiète Yohann Petiot. »

Le Monde, le 10 juin : Avec les « gilets jaunes », les grèves et la crise sanitaire, le secteur de l’habillement exsangue (article en PDF)

  • « Bercy a fait le choix de l’industrie, en soutenant Renault, Air France, l’aéronautique. Pas celui du commerce. Cette absence de soutien nous achève, regrette Yohann Petiot, directeur général de la fédération Alliance du Commerce. »

BFM TV, le 11 juin : Desserrer l’étau sanitaire pour sauver les emplois du commerce ?

  • « Maintenant que l’épidémie est un peu moins présente on pourrait desserrer l’étau. On va avoir des destructions de plusieurs milliers d’emplois, la fermeture de centaines de points de vente. Ce qui signifie clairement, demain, des territoires où il n’y aura plus de magasins, et de la dévitalisation pour ces territoires. »

Sud Radio, le 23 juin : « Dans l’habillement, la reprise est poussive »

  • « La garantie de l’Etat, à hauteur de 90%, est très importante. Le risque pour les banques est très limité. Malgré cela, certaines refusent d’apporter leur soutien aux entreprises de l’habillement, et c’est grave. On ne sent pas particulièrement de soutien du gouvernement afin d’inciter ces banques à les soutenir.« 
  • « On s’y attendait : dans notre secteur la reprise est lente, très progressive. Je dirais même un peu poussive, juge Yohann Petiot. Début juin, nous avions en magasin une baisse du trafic de 30% et de 15% des ventes. La reprise ne nous permet pas du tout de rattraper ce que nous avons perdu durant les deux mois de fermeture. »

Fashion Network, le 23 juin : Protocoles sanitaires dans les magasins: des commerçants demandent leur allègement (avec AFP + Le Figaro, L’Express, Challenges, etc.)

  • « Les contraintes sanitaires d’exploitation et le maintien d’une partie importante de la population en télétravail ont certainement profité aux magasins de grande taille de la périphérie ».
  • « Cette situation profite surtout au commerce en ligne, qui affiche une « hausse spectaculaire » de son chiffre d’affaires : les enseignes de l’habillement (hors « pure players » du type Amazon) voient ainsi leurs ventes progresser de 97,8% en mai après avoir déjà été en croissance de 57% en avril ».

Les Echos, le 23 juin : Le patronat prône un assouplissement plus net des règles sanitaires en entreprise

  • « L’Alliance du Commerce, qui regroupe 450 enseignes et 27.000 points de vente, essentiellement d’habillement, dont les grands magasins, confirme que le projet de levée du protocole sanitaire ne concerne pas les lieux accueillant du public, dont les magasins. « Pour les acteurs de notre secteur, la jauge de 1 personne pour 4m² de surface résiduelle et le placement à l’isolement des produits durant 24 heures (après essayage) rendent plus difficiles le parcours d’achat des clients et l’organisation en magasin », souligne le directeur général de l’Alliance, Yohann Petiot. »

M6, le 12.45 du 24 juin : à partir de 03:08 > « Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est un assouplissement de ces règles, et notamment de la règle de la jauge de 1 personne pour 4m², et la règle du placement à l’isolement pendant 24h de tous nos produits. »

Fashion Network, le 24 juin : Les enseignes d’habillement auraient retrouvé 85% de leurs niveaux de vente habituels

  • « Le début du mois de juin a été compliqué du fait d’un effet météo défavorable, ainsi que d’un décalage des ventes privées lié au report des soldes, indique à FashionNetwork.com Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance. Il y a eu la fête des mères puis la fête des pères qui ont permis temporairement de dynamiser les ventes d’habillement féminin et masculin, mais tout cela reste très limité dans l’impact sur les ventes. »

Fashion Network, le 26 juin : Que réserve Bercy au commerce dans son plan de relance de l’économie ?

  • « Tout ce que nous demandons, c’est que ces soutiens ne soient pas uniquement dédiés aux TPE, avec une vision limitée au commerce de proximité, explique son directeur général, Yohann Petiot.Les enseignes souffrent elles-aussi, et particulièrement dans l’habillement. Il ne faut pas qu’on n’oublie cette partie du secteur qui représente la majorité de nos emplois et de nos points de vente« .

Les Echos, le 30 juin : Secouées, les entreprises de la mode sont contraintes de revoir leurs modèles économiques

  • « On ne peut pas dire que ces enseignes sont restées inactives, observe le directeur général de l’Alliance du Commerce, Yohann Petiot. Elles ont transformé leur site Internet, investi dans la logistique, et elles allaient se mettre à l’écologie. Mais après trois ans de crise, les “gilets jaunes” et les grèves, l’épidémie de Covid-19 a précipité leur chute. »
  • « Toute la distribution souffre, et pas seulement les petits commerces, note Yohann Petiot. Nous souhaitons dans le plan de relance à la rentrée bénéficier d’aides aux investissements dans le numérique et la transformation écologique. »

Les Echos, le 30 juin : La mode doit mieux coller aux tendances pour limiter les invendus

  • « Il faudra que cette transformation, avec plus de réassort de proximité, se fasse avec un prix acceptable par notre clientèle ».

Fashion Network, le 30 juin : L’IFM et Kea&Partners signent l’étude incontournable pour faire face à la crise

  • « Christian Pimont de l’Alliance du Commerce, Marc Pradal, de l’Union française des industries de mode et d’habillement, Claude Têtard, de la fédération française des industries du vêtement, mais aussi Alain de Rodellec de Promincor-Lingerie Française, ont ouvert leurs carnets d’adresses pour permettre d’aller au plus près des réalités du secteur. »

Soldes

Fashion Network, le 2 juin : Les soldes d’été sont repoussés au 15 juillet

  • « Du côté des enseignes, on salue l’annonce de Bercy. « Habemus Papam, enfin une décision ! », se félicite Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce (grands magasins, enseignes habillement/chaussures). Nous regrettons évidemment que les dates soient si tardives, mais cette annonce permet aux entreprises de se préparer. Il y a des considérations pratiques en jeu, comme du côté des ressources humaines avec les plannings à constituer au minimum 3-4 semaines à l’avance. Tout comme la communication et les achats d’espaces publicitaires. »

L’Express, le 2 juin : Soldes au 15 juillet: les commerçants se préparent pour « relancer la consommation »

  • « Nous souhaitions une ouverture au plus tôt, dès le début du mois de juillet si possible, mais l’important est d’avoir de la visibilité et nous prenons acte de la décision », a réagi auprès de l’AFP Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce, qui représente 27.000 magasins dans le secteur de l’habillement et de la chaussure ainsi que le grand commerce de centre-ville. »
  • « A ses yeux, le plus gros enjeu dans les semaines à venir sera la relance de la consommation. Car si certains secteurs, comme l’habillement des enfants – qui ont grandi pendant le confinement – ou le sport sont assez dynamiques, ce n’est pas le cas, au-delà d’un effet rattrapage, de la mode femme ou homme par exemple. »
  • « Dans ce contexte, les soldes peuvent aider à reconquérir un public moins enclin qu’avant la pandémie à flâner dans les magasins ou faire du lèche-vitrines. Le prix est un critère de choix important, ce sera un atout supplémentaire et c’est pour cela qu’on ne voulait pas que les soldes aient lieu trop tard », a ajouté M. Petiot. »

Ouest-France, le 2 juin : Le report des soldes, une victoire pour les commerçants ?

  • « La date de la mi-juillet semble cependant être un bon compromis pour tout le monde, y compris les représentants des grands magasins. L’important est d’avoir de la visibilité et nous prenons acte de la décision, a réagi Yohann Petiot. »

La Tribune, le 3 juin : Après le report des soldes, les commerçants espèrent relancer la consommation

  • « Nous souhaitions une ouverture au plus tôt, dès le début du mois de juillet si possible, mais l’important est d’avoir de la visibilité et nous prenons acte de la décision, a réagi Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce, qui représente 27.000 magasins dans le secteur de l’habillement et de la chaussure ainsi que le grand commerce de centre-ville. »

BFM TV, le 3 juin : Pourquoi le report des soldes était attendu par les commerçants ?

  • « On espère que d’ici la fin de l’été, pour la rentrée, on soit sur un rythme normal, mais c’est loin d’être assuré, s’inquiète Yohann Petiot. Pour ceux qui visent la clientèle internationale, ce sera encore plus long. »

Challenges, le 4 juin : Comment les commerçants se préparent aux soldes reportés au 15 juillet

  • « Si l’Alliance du commerce ne cache pas qu’elle aurait préféré des soldes « le plus tôt possible pour permettre aux commerçants d’écouler les stocks », son directeur général Yohann Petiot indique à Challenges « prendre acte » de la décision. Il préfère pointer « la visibilité » que cette décision apporte aux enseignes : Cela permet de se préparer car il faut au moins un mois de préparation pour donner le planning aux salariés, l’organisation marketing, etc. Mais Yohann Petiot estime qu’avec ce report au 15 juillet, ce sont les grandes villes et villes intermédiaires qui vont y perdre le plus. « Paris a beaucoup souffert : beaucoup de Parisiens sont partis pendant le confinement et beaucoup sont aussi en télétravail. » Déjà désertée par les touristes, la capitale voit d’ordinaire une partie de ses habitants partir en vacances à partir de mi-juillet. »

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