Présidentielle : les propositions des principaux candidats en matière économique et sociale

5/04/22Économie

vote élections présidentielles

À moins d’une semaine de l’élection présidentielle des 10 et 24 avril prochains, l’Alliance du Commerce a récapitulé les propositions essentielles en matière économique et sociale des principaux candidats (classement selon les derniers sondages en date du 04/04/2022).

  1. Emmanuel Macron
  2. Marine Le Pen
  3. Jean-Luc Mélenchon
  4. Éric Zemmour
  5. Valérie Pécresse
  6. Yannick Jadot
  7. Anne Hidalgo

Emmanuel Macron

Emploi :

  • Réduire le taux de chômage aux alentours de 7% de la population active à la fin de l’actuel quinquennat, avec un objectif de plein emploi à l’horizon 2027.
  • Réformer le RSA sur le modèle de ce qui est mis en œuvre avec le Contrat engagement jeune lancé le 1er mars, avec l’obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine à une activité facilitant l’insertion professionnelle.
  • Tripler le montant de la « prime Macron » qui peut être versée par les entreprises à leurs salariés, sans charges ni impôts, et qui représente jusqu’à 2.000 € pour les personnes gagnant jusqu’à trois Smic.

Retraites

  • Porter l’âge de la retraite à 65 ans avec un système de trimestres supplémentaires étalés dans le temps.
  • Prendre en compte les carrières longues, les questions d’invalidité et la réalité des métiers et des tâches dans le calcul de l’âge du départ à la retraite.
  • Supprimer les régimes spéciaux (EDF, RATP, etc.).
  • Instaurer une retraite minimale à 1.100€ pour une carrière complète.
  • Simplifier le cumul emploi-retraite.
  • Créer un service d’appui de travailleurs senior pour rémunérer les volontaires proches de la retraite ou à la retraite qui souhaitent « faire profiter la société de leur expérience ».

Fiscalité :

  • Baisser les impôts de 7,5 milliards d’euros pour les ménages et de 7 milliards d’euros pour les entreprises.
  • Supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
  • Verser les aides sociales « à la source » : RSA, prime d’activité, aides au logement ou allocations familiales.
  • Réformer les droits de la succession (créer un abattement de 100.000 à 150.000 € en ligne directe, et un abattement de 100.000 € pour les neveux, nièces, petits-enfants et enfants de conjoints dans le cadre de familles recomposées).

Entreprises :

  • Rendre obligatoire le partage des profits dans les entreprises versant des dividendes.
  • Conditionner les revenus des dirigeants des grandes entreprises au respect de mesures économiques et sociales.
  • Renforcer la lutte contre les discriminations, avec une politique de « testing » systématique pour chaque entreprise de plus de 5.000 salariés.

Pour en savoir davantage sur le programme d’Emmanuel Macron : https://avecvous.fr/

Marine Le Pen

Emploi :

  • Inciter à l’augmentation des salaires (avec un objectif de plus de 10%) grâce à une exonération des cotisations patronales sur 5 ans (mesure incitative et non coercitive). Ces augmentations de salaires ne doivent pas concerner que les salaires les plus faibles : grâce aux exonérations, l’augmentation proportionnelle des charges patronales que provoquent des salaires plus élevés n’aura pas lieu. Cet allègement fiscal causerait un « manque à gagner » de 10 milliards d’euros, qui sera assumé par l’État. Ce coût serait moindre, car un pouvoir d’achat plus élevé et des emplois plus attractifs seraient des avantages qui contrebalanceraient cette perte.
  • Créer un chèque-formation mensuel de 200 à 300 € pour les apprentis, les alternants et leurs employeurs.
  • Combler les besoins en emplois à temps partiel en encourageant le travail étudiant.

Fiscalité :

  • Exonérer d’impôt sur le revenu tous les jeunes actifs jusqu’à 30 ans pour qu’ils restent en France et fondent leur famille chez nous.
  • Supprimer l’impôt sur les sociétés pour les entrepreneurs de moins de 30 ans pendant les 5 premières années pour éviter leur départ à l’étranger.
  • Supprimer la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), notamment pour les TPE/PME.
  • Baisser, voire supprimer, des impôts de production qui nuisent à la relocalisation, notamment la C3S qui sera supprimée dans les lieux ayant pour vocation d’être repeuplés, dans une politique d’aménagement du territoire.
  • Instaurer, dès l’automne 2022, le FSF (Fond de souveraineté français) sous l’égide de la Caisse des Dépôts. L’épargne longue sera mise au service de l’économie productive et doit permettre aux Français de devenir « actionnaires de la France ».

Pour en savoir davantage sur le programme de Marine Le Pen : https://mlafrance.fr/

Jean-Luc Mélenchon

Emploi :

  • Partager le temps de travail afin de créer plus d’emplois en revenant à une application stricte de la règle des 35 heures (32h pour les métiers « pénibles »).
  • Majorer les heures supplémentaires, cotisations incluses, à 25% pour les quatre premières, et à 50% au-delà.
  • Généraliser une sixième semaine de congés payés pour tous les salariés.
  • Instaurer des quotas maximum de contrats précaires en entreprise (10% dans les PME, 5% dans les Grandes Entreprises).
  • Supprimer la loi Pénicaud, la loi El Khomri et la réforme Macron de l’assurance chômage.
  • Indemniser les chômeurs en fonction de leurs derniers salaires grâce à une assurance calculée à partir du premier jour de travail.
  • Punir le non-respect de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.
    • Créer dans l’entreprise une commission de contrôle salarié sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
    • Instaurer une prime de 10% pour les femmes dans les entreprises non respectueuses de la loi sur l’égalité.
  • Instaurer le droit pour les salariés à un vote de défiance à l’égard des dirigeants d’entreprise ou des projets stratégiques.
  • Renforcer la présence des salariés dans la gouvernance des entreprises, avec notamment un droit de veto suspensif sur les plans de licenciement.

Salaires

  • Augmenter le Smic à 1.400 € net dans l’immédiat.
  • Augmenter l’ensemble des salaires en mettant en place des commissions salariales dans les entreprises.
  • Rétablir le « principe de faveur » : pas d’accord dans l’entreprise inférieur à l’accord de branche et pas d’accord de branche inférieur à la loi.
  • Fixer un salaire maximal afin que le rapport entre le plus bas et le plus haut salaire au sein d’une entreprise soit au maximum de un à vingt.

Retraites

  • Faire redescendre l’âge de départ à 60 ans, dès 40 annuités.
  • Indexer le niveau des retraites sur les salaires, et le porter au minimum « au niveau du Smic (revalorisé à 1.400 € net), réforme financée par une hausse des cotisations retraites des plus hauts revenus.
  • Porter le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté, soit 1.063 €.

Fiscalité :

  • Refonder l’impôt sur les sociétés pour établir l’égalité devant l’impôt entre PME et grands groupes, via un barème progressif en fonction des bénéfices réalisés et de leur destination (investissement ou actionnaires).
  • Mettre en place une taxe de 50% sur les sociétés ayant réalisé des bénéfices exceptionnels pendant la crise sanitaire, avec effet rétroactif.
  • Supprimer le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et le crédit d’impôt recherche (CIR).
  • Conditionner les aides d’État aux grandes entreprises à des objectifs sociaux, écologiques et fiscaux contraignants, et imposer le remboursement des aides en cas de non-respect de ces exigences.
  • Réduire la TVA sur les produits de première nécessité (énergie, fruits et légumes) de 5,5 à 5% et réinstaurer une « TVA grand luxe ».
  • Instaurer un prix plancher du pétrole en Europe (1,30 euro ou 1,40 euro à la pompe).
  • Supprimer la « flat tax » et imposer les revenus du capital « comme ceux du travail ».
  • Réformer l’impôt sur le revenu, dont le barème serait découpé en 14 tranches (contre 5 actuellement). Le taux marginal devrait être fixé à 90% pour la plus haute tranche, soit à partir de 400.000 € par an (33.000 € par mois).

Autres :

  • Imposer le respect des normes sociales et écologiques pour la commercialisation des produits importés en France.
  • Abolir l’obsolescence programmée et allonger les durées de garantie légale des produits.
  • Créer un service public de la réparation et du réemploi.
  • Remettre en cause les autorisations de travail le dimanche.

Pour en savoir davantage sur le programme de Jean-Luc Mélenchon : https://melenchon2022.fr/programme/

Éric Zemmour

Emploi :

  • Augmenter le salaire des travailleurs modestes du public, du privé et des indépendants, en permettant de toucher l’équivalent d’un 13è mois par la baisse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) s’appliquant de manière dégressive pour tous les salaires allant du Smic à 2.000 €.
  • Instaurer une prime Zéro Charges (patronales et salariales) pouvant s’élever jusqu’à trois fois le salaire net mensuel.
  • Augmenter le Smic de 105 € par mois grâce à la baisse des impôts sociaux.
  • Défiscaliser la prime de participation, rendue obligatoire pour les entreprises de plus de 11 salariés.
  • Exonérer totalement d’impôts et de charges sociales les heures supplémentaires.
  • Faire rembourser par les entreprises 50% des frais de carburant des salariés entre leur domicile et leur travail, dans la limite de 40 € par mois et s’il n’y a pas d’alternatives en transports en commun.
  • Favoriser le pouvoir d’achat des apprentis en augmentant le niveau d’exonération des cotisations salariales pour l’apprentissage de 79% actuellement, à 100% du Smic.
  • Maintenir l’exonération de cotisations patronales et salariales à hauteur du Smic pendant 2 ans en cas d’embauche de l’apprenti par l’entreprise d’accueil.
  • Revaloriser jusqu’à 600 € par an les petites retraites inférieures à 1.300 € mensuels en les exonérant totalement de CSG et CRDS.

Entreprises :

  • Réduire les impôts de production de 30 milliards d’euros, en supprimant la Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et la cotisation foncière des entreprises (CFE).
  • Baisser le taux d’impôts sur les sociétés à 15% pour les petites et moyennes entreprises, artisans, commerçants et agriculteurs, jusqu’à 300.000 € de bénéfices.
  • Créer des zones franches industrielles dans certaines régions, ouvrant droit à une exonération d’impôts de production et d’impôts sur les sociétés pendant 5 ans.
  • Supprimer les droits de donation et de succession pour la transmission des entreprises familiales.
  • Exiger le remboursement intégral des aides publiques reçues par les entreprises qui délocalisent.
  • Favoriser la production française en mettant en place un Patrie-score (note allant de A à E) qui fonctionnera comme le Nutri-score pour indiquer la part de valeur ajoutée réalisée en France des produits consommés..
  • Pénaliser les importations de produits qui ne respectent pas les normes environnementales en exigeant la mise en place rapide au niveau européen de la taxe carbone aux frontières
  • Inciter à l’investissement dans les start-ups et les PME françaises en permettant de déduire 50% de son investissement de son Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).

Pouvoir d’achat :

  • Supprimer la redevance audiovisuelle (138 € par an et par foyer) grâce à la privatisation des principales chaînes de l’audiovisuel public.

Territoire :

  • Mettre fin aux zones de faibles émissions en villes.

Pour en savoir davantage sur le programme d’Éric Zemmour : https://www.zemmour2022.fr/

Valérie Pécresse

Emploi :

  • Augmenter de 10% en 5 ans le salaire net de tous ceux qui gagnent moins de 2.800 € par mois. Une baisse des cotisations vieillesse permettrait d’augmenter les salaires de 3% dès juillet 2022, puis une « politique de baisse de charges et d’allègement des normes » prendra le relais pour « mobiliser » les entreprises et atteindre l’objectif de 10% à l’horizon 2027. Cette mesure passera par des avantages pour les entreprises qui jouent le jeu. Cependant, il n’y aura ni malus ni mesures punitives pour les autres : logique partenariale et non pas coercitive.
  • Défiscaliser les heures supplémentaires, sans restriction, ni plafond.
  • Autoriser le rachat de RTT sans charges patronales, et supprimer les restrictions autour du cumul emploi-retraites.
  • Développer l’intéressement et la participation, notamment dans les entreprises de moins de 50 salariés tout en maintenant le versement de primes défiscalisées.
  • Relever progressivement l’âge légal de départ à la retraite pour qu’il atteigne 65 ans en 2030, s’appliquant ainsi pleinement aux personnes nées en 1965 et au-delà. La pénibilité et les carrières longues seront toujours prises en compte pour permettre des départs plus précoces.

Entreprises :

  • Supprimer le forfait social sur la participation, l’intéressement et l’épargne salariale, ainsi que la contribution de 20% sur l’attribution gratuite d’actions.
  • Baisser les impôts de production de 10 milliards d’euros supplémentaires avec la suppression de la C3S dans un premier temps, puis une éventuelle baisse de la CVAE.
  • Sortir des 35 heures par la négociation. Les entreprises pourront négocier, par accord de branche ou d’entreprise, la durée de référence du travail pour s’adapter au mieux à leurs besoins et à ceux des salariés. En outre, toutes les heures travaillées au-delà des 35 heures seront totalement défiscalisées.
  • Diminuer l’impôt sur les sociétés, après concertation des économistes et des acteurs concernés. 35 milliards d’euros de baisse pourront être considérés si la conjoncture économique le permet.

Pour en savoir davantage sur le programme de Valérie Pécresse : https://valeriepecresse.fr/

Yannick Jadot

Emploi :

  • Rendre obligatoire une renégociation des grilles de salaires dès lors que le minima conventionnel se trouve inférieur au Smic.
  • Augmenter le Smic de 10 %, qui devra atteindre 1.500 € net par mois en cours de mandat.
  • Les revenus supérieurs à 20 Smic seront non déductibles de l’impôt sur les sociétés.
  • Réduire le temps de travail tout au long de la vie : lancement d’une convention citoyenne sur la question du temps de travail pour préparer une négociation interprofessionnelle qui fixera les modalités de mise en œuvre de cette ambition.
  • Encadrer l’utilisation de contrats courts et responsabiliser les employeurs avec la mise en place immédiate d’un bonus/malus sur les cotisations assurance chômage en fonction de l’utilisation des contrats courts.
  • Ne pas reporter l’âge de la retraite, et prendre en compte les critères de pénibilité dans le calcul de l’âge de départ.
  • Sanctionner les entreprises en cas de non-respect de l’égalité salariale à compétence et travail égal, dans toutes les entreprises de plus de 20 salariés et dans les administrations publiques, au risque de recevoir une amende de 330 € par jour et par employée concernée jusqu’à régularisation.

Fiscalité :

  • Mettre à égalité la fiscalité des entrepôts de vente en ligne avec celle des surfaces commerciales soumises à la taxe Tascom.
  • Rétablir les impôts de production supprimés en 2021, afin d’alimenter un fonds de soutien aux mutations et à l’innovation industrielle avec les conseils régionaux.
  • Introduire un bonus/malus climatique dans la fiscalité des entreprises en fonction de la nature des activités.
  • Harmoniser l’impôt sur les sociétés en Europe en portant à 25% le taux minimum de taxation des multinationales.
  • Créer un impôt climatique sur la fortune, qui taxera les patrimoines supérieurs à 2 M€ et comportera un bonus/malus selon l’impact des actifs financiers et immobiliers sur le climat.
  • Réorienter les investissements privés vers les secteurs favorables au climat.
  • Conditionner les aides en direction des entreprises à la réalité de leur action climatique, décidées filière par filière afin de tenir compte de leurs enjeux spécifiques.
  • Soutenir les entreprises dans la transition écologique à l’aide de 150 milliards d’euros d’aides publiques, conditionnées au respect d’engagements fermes en matière d’empreinte carbone, de protection de la biodiversité, d’emploi, d’évasion fiscale et d’égalité entre les femmes et les hommes.

Entreprises :

  • Réduire la surproduction de textile et de numérique par l’augmentation significative de l’écocontribution sur les vêtements et les appareils électroniques.
  • Lutter contre l’obsolescence programmée en doublant les durées de garantie et en les renouvelant en cas d’échange pour panne ou de réparation.

    Publicité 
    • Interdire des écrans numériques publicitaires.
    • Interdire la publicité numérique destinée aux mineurs.

Succession

  • L’impôt sur les successions sera payé en fonction de ce que chacun perçoit tout au long de sa vie, quel que soit le lien de parenté avec les donateurs, et à partir d’un seuil de 200.000 €.
  • Appliquer un barème progressif pour baisser la fiscalité sur les petites successions et de l’augmenter pour les plus élevées.

Pouvoir d’achat :

  • Créer un Revenu citoyen, versé automatiquement à partir de 18 ans, garantissant que personne ne vive avec moins de 918 € mensuels grâce à un revenu de base relevé à 740 €, cumulé avec les allocations logements et la prime d’activité.
  • Augmenter le chèque énergie à 400 € pour 6 millions de Français. 

Immobilier :

  • Mettre en place un moratoire sur l’implantation de nouveaux entrepôts d’e-commerce.

Pour en savoir davantage sur le programme de Yannick Jadot : https://www.jadot2022.fr/programme

Anne Hidalgo

Emploi :

  • Augmenter le Smic de 200 € net par mois (soit 15% d’augmentation) et convoquer une conférence sur les salaires avec les organisations patronales et syndicales.
  • Limiter de 1 à 20 l’écart maximal dans les entreprises entre la rémunération la plus basse et la plus haute.
  • Pénaliser le non-respect de l’égalité salariale au sein des entreprises et inversion de la charge de preuve (l’entreprise devra prouver son respect de la parité et des bonnes pratiques salariales).

Retraites

  • Plafonner la retraite à 62 ans.
  • Revaloriser la retraite en portant les montants nets du minimum vieillesse à 1.000 € et le minimum contributif à 1.200 €.
  • Rétablir les critères de pénibilités supprimés précédemment, dont la manutention de charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et l’exposition aux agents chimiques.
    •  

Fiscalité :

  • Conditionner les aides publiques aux entreprises à un engagement formel de respecter des critères sociaux et environnementaux (qualités des emplois créés, conditions de travail, dialogue social, égalité salariale femme-homme, écarts de rémunération, respect de l’environnement, etc.).
  • Mettre en place un bonus/malus de cotisations patronales lié à la part consacrée aux salaires pour permettre un meilleur partage de la valeur ajoutée

Entreprises :

  • Obliger à la présence des salariés au sein des comités de rémunération.
  • Mettre en place un quota de présence des salariés dans les conseils d’administration et de surveillance (50% pour les entreprises de plus de 1.000 salariés et 33% dans les entreprises de moins de 1.000 salariés).
  • Inciter les entreprises à réduire d’une manière générale le temps de travail.
  • Rendre universel le compte épargne-temps.
  • Créer un fonds pour la réindustrialisation et l’emploi local doté de 3 milliards d’euros pour reprendre et accompagner temporairement les entreprises en difficulté relevant d’industries d’avenir ou stratégiques.

Pour en savoir davantage sur le programme d’Anne Hidalgo : https://www.2022avechidalgo.fr/

→ Retrouvez nos 22 propositions pour développer le commerce.

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