Juillet-Août 2020 : l’Alliance du Commerce dans les médias

15/07/20Revue de presse

Plan de relance du commerce

Fashion Network, le 2 juillet : Pour les fédérations, le plan de relance du commerce de proximité n’est pas à la hauteur

  • « Ce plan ne répond pas aux problématiques des acteurs organisés de la distribution. Des acteurs qui n’ont en ce moment aucune marque de soutien du gouvernement. (…) Or il n’y a pas que le commerce de proximité qui souffre, mais tout le commerce. On voit s’enchaîner les mauvaises nouvelles chez les enseignes d’habillement (Naf Naf, Orchestra, La Halle, André, Camaïeu, Un Jour Ailleurs, Verywear, Celio…), donc nous attendons la suite : un second ‘plan commerce’ qui est annoncé par Bercy pour la rentrée, et dont on espère qu’il ira plus loin. »
  • « En attendant ce deuxième volet du plan, le premier apparaît à contretemps de l’urgence, pour Yohann Petiot. L’idée de créer des foncières pour repeupler les centres-villes, c’est curatif et non préventif, s’agace le responsable. « Reprendre, moderniser et louer ces surfaces implique que cela va concerner des commerces qui vont fermer, au lieu de les aider à rester ouverts. Pire : durant le temps où ces commerces seront en travaux, cela risque de faire à nouveau exploser les taux de vacance en villes moyennes, estime le représentant pour qui l’urgence dans laquelle ce plan a été mis sur pied n’est pas étranger au résultat final. Les réunions de préparation sont intervenues une semaine avant l’annonce du plan, ce qui ne permet pas un échange constructif, déplore-t-il. »

Franceinfo, le 7 juillet : Fermeture de Tati Barbès : « L’épidémie de la Covid-19 a été malheureusement, pour beaucoup, le coup de grâce », estime l’Alliance du commerce

  • « Au-delà même de Tati, c’est un secteur, celui de l’habillement, qui connaît un marché en difficulté depuis maintenant dix ans du fait d’Internet, de la concurrence sur les prix et de l’émergence de très nombreux acteurs. C’est vrai que, ces trois dernières années, nous avons connu crise sur crise avec les grèves contre la SNCF, les « gilets jaunes », puis les grèves et manifestations contre la réforme des retraites. L’épidémie de la Covid-19 a été malheureusement, pour beaucoup, le coup de grâce. »

BFM TV, le 31 juillet : Commerce français : les armes face à Amazon

  • « Nous plaidons pour que les commerçants, pour ceux qui ont une part de chiffre d’affaires [réalisée] grâce au tourisme, soient aussi intégrés dans ce dispositif spécial tourisme parce que l’impact est massif. »
  • « Paris souffre aujourd’hui, comme de nombreuses autres villes, de l’absence de tourisme. Pour ces acteurs-là, il faudrait (…) qu’ils bénéficient des mêmes aides qui sont importantes pour le secteur du tourisme. »
  • « On connaît depuis le début de la crise un certain nombre de redressements, de liquidations judiciaires dans notre secteur. Il y a des acteurs qui souffrent. On connaissait déjà une transformation structurelle sur le marché de l’habillement depuis dix ans, avec des ventes en ligne de plus en plus importantes, une vraie transformation, aussi, des habitudes de consommation, et nous avons vécu, ces trois dernières années, des crises conjoncturelles importantes (les gilets jaunes et de nombreuses autres manifestations). La crise du Covid est pour beaucoup la crise de trop. »
  • « Il faut un véritable plan de relance pour les acteurs du commerce, qui soit à la hauteur de la crise que nous avons vécue. »
  • « Il faut pouvoir investir, demain, dans la transformation digitale, dans la transformation durable, aussi, pour un commerce plus responsable. »
  • « Nous demandons (…) au Gouvernement un véritable soutien aux investissements, non pas seulement du secteur industriel, comme on l’entend trop souvent, mais aussi pour les secteurs du commerce, (…) et non pas seulement pour les PME mais pour l’ensemble des acteurs. »

Conjoncture et mesures sanitaires

Franceinfo, le 19 juillet : Masque obligatoire dans les lieux publics clos : « Nous ne souhaitons pas que le commerçant se transforme en policier », affirme le directeur de l’Alliance du commerce

  • « Au sujet de l’amende en cas de non-respect du port du masque, Yohann Petiot a dit « ne pas souhaiter non plus que le commerçant soit tenu pour responsable et à payer cette amende. Son rôle est d’informer. (…) Nous ne souhaitons pas, en effet, que l’amende soit applicable pour le commerçant ». Il affirme que l’obligation du port du masques pour les clients « a été plutôt bien accueillie » par les professionnels. »
  • « Le directeur général de l’Alliance du Commerce assure que les commerces vont prendre la mesure « au sérieux » car il n’y aurait rien de plus dramatique que d’obliger demain à un confinement et à refermer tous les commerces. Je crois que tous les commerçants aujourd’hui, après deux mois de fermeture, savent l’impact que cela aurait sur leur activité ».

Les Echos, le 21 juillet : Le long chemin de croix du commerce parisien

  • « Le télétravail a pour conséquence que moins de Franciliens viennent à Paris chaque jour. Ils ne consomment donc pas autour de leur bureau, souligne Yohann Petiot. »

Soldes

Ouest-France (avec l’AFP), le 10 juillet : Soldes d’été. Mesures sanitaires, enseignes en péril et déconsommation

  • « Ces soldes vont retrouver leur vocation première qui est l’écoulement des stocks, qui sont à un niveau particulièrement élevé, souligne Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du Commerce pour qui, malgré un marché poussif, il faut bien rester optimistes. »

BFM TV, le 10 juillet : Soldes d’été : une édition 2020 sous le signe des mesures sanitaires et de la déconsommation

Le Monde, le 14 juillet : Des soldes sans l’euphorie

  • « Dès la fin du mois de juin, les grands réseaux de distribution avaient quasiment tous lancé des opérations de promotions et de ventes privées. C’est un moyen de commencer les soldes pas trop tard car beaucoup d’enseignes ne souhaitaient pas qu’ils soient décalés en juillet. Les gens préparent leurs vacances, les grandes villes commencent à se vider de leurs habitants, les touristes ne sont pas là, et le télétravail restreint les flux de population, indique Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »

Les Echos, le 14 juillet : Les soldes, dernier espoir de la saison printemps-été des commerçants

  • « Les grandes marques espèrent juste sauver la saison printemps-été. C’est la dernière occasion, affirme Yohann Petiot, président de l’Alliance du Commerce, qui rassemble 450 enseignes. Fin mai, nos ventes affichaient une baisse de 26 % depuis le début de l’année par rapport à 2019. L’activité redémarre doucement, mais il n’y a pas eu de rattrapage, explique-t-il. Il y a du stock et des affaires à faire. Les consommateurs pourront se faire plaisir s’ils le souhaitent. »
  • « C’est le début des vacances. Les Français partent. Les années précédentes, quand les soldes démarraient fin juin, nous constations que les ventes faiblissaient à partir de la mi-juillet, explique Yohann Petiot. »

Le Figaro, le 14 juillet : Des soldes atypiques qui ne sauveront pas une saison noire

  • « Les Français sont en effet en vacances, ou le seront bientôt. La probabilité que les consommateurs soient passés à autre chose est très forte, souligne-t-on à l’Alliance du Commerce. Cela pourrait favoriser certaines villes côtières ou touristiques, veut croire Yohann Petiot, son directeur général. Mais dans les grandes villes, déjà affectées par la baisse du tourisme et le maintien du télétravail, il est certain que ce ne seront pas de grandes soldes. Seule note d’optimisme, parier sur l’entrain que réussit encore à susciter cet événement commercial. Cela reste une grande opération collective avec un fort relais médiatique, donc il faut essayer de rester optimistes, poursuit Yohann Petiot. »

AFP, le 15 juillet : Beaucoup de mesures sanitaires et peu d’affluence pour le premier jour des soldes

BFM TV, le 15 juillet (avec l’AFP) : Soldes : la dernière chance pour les commerçants d’écouler les stocks

Sud Ouest, le 15 juillet (avec l’AFP) : Les soldes d’été débutent ce mercredi dans un contexte inédit

  • « C’est la dernière chance pour les commerçants d’écouler leurs stocks après une saison qui a été particulièrement difficile, confiait récemment Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du Commerce, qui rassemble l’Union du grand commerce de centre-ville, la Fédération des enseignes de l’habillement et celle des enseignes de la chaussure. »
  • « L’Alliance du Commerce avait demandé fin juin aux autorités d’alléger ce protocole sanitaire afin d’inciter et de fluidifier le retour en magasin, comme c’est le cas dans les entreprises. »
    N.B. : Depuis cette demande, la situation a évolué. Pour éviter un résurgence possible de l’épidémie de Covid-19, le port du masque va être rendu obligatoire dans les lieux publics clos. Nous prenons acte de la mesure. « Tous les commerces, depuis le 11 mai, ont mis en place les mesures sanitaires (…). Ce n’est pas toujours simple mais le fait quelles soient applicables partout va permettre aussi, je pense, de clarifier le message, de sensibiliser davantage les clients et de prendre une habitude. Dans les transports, aujourd’hui, tout le monde a adopté le masque. Si demain ça devient obligatoire partout, il va y avoir un changement, une habitude qui se prendra, en tout cas, on l’espère », expliquait Yohann Petiot au micro de Radio Classique.

Radio Classique, le 15 juillet : L’invité de l’économie

  • « Aujourd’hui, c’est la dernière occasion pour les clients de se faire plaisir, et pour les commerçants de rattraper une partie de leur activité. »
  • « Dans notre secteur, la reprise est lente et progressive. Fin mai, nous avions un retard de -26% par rapport à l’année dernière. Nous n’avons pas eu de rattrapage de la consommation depuis la réouverture. »
  • « Si on n’a pas un retour de la croissance sur notre marché, cela annonce des mois difficile à venir. »

Fashion Network, le 23 juillet : Soldes : lancement « particulièrement décevant » pour les enseignes

  • « Étonnante communication et data du CNCC sur le trafic pendant les soldes, s’étonnait mercredi 22 juillet le cogérant du groupe Etam, Laurent Milchior. En ce qui concerne le Groupe Etam et en toute transparence, nous observons une baisse de trafic de 35,9 % dans les centres commerciaux français sur ces mêmes 3 jours comparés aux 3 premiers jours de soldes de 2019, en ligne avec les acteurs du textile, principale catégorie concernée par les soldes. »
  • « Cela a surpris tout le monde, car on ne constate pas du tout la même dynamique, nous confirme le directeur général de l’Alliance du Commerce, Yohann Petiot. »

Le Figaro, le 10 août : Décevants, les soldes n’ont pas porté secours au prêt-à-porter

  • « La période des soldes a été moins bonne que l’an passé, assure Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce, qui représente les grandes enseignes d’habillement. La chute de fréquentation a été importante. Le panier moyen a certes été plus élevé, mais le chiffre d’affaires réalisé est globalement en baisse. »

Ouest-France, le 12 août : Soldes d’été : « Moins de clients mais plus d’achats »

  • « Côté grandes enseignes de l’habillement, le chiffre d’affaires s’annonce aussi à la baisse. Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce, qui les représentent, explique dans Le Figaro qu’elles ont fait moins de démarques extrêmes. Devant la fréquentation en forte baisse, elles ont choisi de préserver leurs marges. »

Salaires

Fashion Network, le 23 juillet : Discussions autour de l’accord sur les salaires de base dans la distribution d’habillement

  • « Les sociétés ont eu 36 mois pour s’y préparer. Néanmoins, comme le constate Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce, certaines enseignes l’ont déjà mis en place mais d’autres ne sont pas prêtes. »
  • « En 2017, au moment de la signature de l’accord, le secteur n’avait pas encore subi les différentes grèves, le mouvement des gilets jaunes et l’impact du Covid-19. En trois ans, cette succession de crises a fait vivre des moments particulièrement compliqués aux enseignes, qui s’ajoutent aux difficultés structurelles. Pour certaines d’entre elles, voir augmenter leur masse salariale est un risque difficilement soutenable dans cette période. Les impacts sociaux sont actuellement déjà majeurs, ce n’est pas forcément le moment d’ajouter des coûts d’exploitation supplémentaires. »

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