La méthode Ecobalyse, qui permet de comprendre et de calculer les impacts écologiques des produits distribués en France, a été mise à jour. Cette publication ouvre la période de consultation annoncée pour le mois de mai en vue d’un déploiement volontaire de l’affichage à l’automne 2024.

La méthodologie intègre le critère de durabilité non physique (extrinsèque) des produits textiles. Ce critère module le coût environnemental du produit en lui affectant un coefficient fonction de sa durabilité, compris entre 0,5 et 1,5 (0,5 pour les produits les moins durables, et 1,5 pour les produits les plus durables). La prise en compte de la durabilité doit permettre d’introduire une estimation du nombre d’utilisation de chaque vêtement dans la modélisation du coût environnemental. Ce coefficient est établi à partir de 5 critères.

Les définitions données dans Ecobalyse sont les suivantes :

– La largeur de gamme désigne le nombre maximum de références proposées simultanément par une marque ou une plateforme et commercialisées un même jour sur l’ensemble de l’année. Ce paramètre qualifie la marque ou la plateforme, et donc l’ensemble des références qu’elle propose.
– La durée de commercialisation désigne le nombre de jours, en moyenne, pendant lesquels les produits d’une marque ou d’une collection sont commercialisés. Ce paramètre qualifie la marque ou la collection, et donc l’ensemble des références qu’elle propose ou qui la compose.
– L’incitation à la réparation, pour sa première composante, s’appuie sur le rapport entre le coût moyen de réparation et un prix de vente de référence. Ce paramètre est spécifique à chaque produit. Outre le rapport entre le coût de réparation et le prix neuf, il est pris en compte la mise à disposition de services de réparation ou de garantie qui est de nature à augmenter la probabilité qu’un vêtement soit réparé.
– Le critère Matières est établi directement à partir de la composition du vêtement renseignée dans l’étape « matières » du calculateur Ecobalyse.
– Enfin, l’affichage de la traçabilité (présenté au consommateur lors de son achat, soit sur l’étiquette du produit, soit sur le site de e-commerce), est présenté comme étant de nature à augmenter l’attachement du consommateur pour le vêtement, et donc sa durabilité. Les étapes considérées sont, a minima, la confection, l’ennoblissement (ou la teinture) et le tissage/tricotage, soit les mêmes étapes que celles exigées par la loi AGEC sur les qualités et caractéristiques environnementales mentionnées sur la fiche produits.

À noter également que la méthodologie Ecobalyse prend en compte des compléments hors analyse de cycle de vie (ACV) qui complètent le PEF :

– L’export hors Europe des vêtements en fin de vie ainsi que
– Les microfibres.

Connectez-vous à votre espace adhérent pour visionner le replay du webinaire de présentation de la méthodologie française d’affichage environnemental du 8 mars 2024, animé par le CGDD (Commissariat général au développement durable) et l’ADEME, accéder à toutes les informations et télécharger le compte rendu détaillé.

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